L'aphasie
Le rétablissement dépend de la gravité de la lésion. Invisible à l'œil, elle se manifeste lors d’une communication et est souvent confondue avec d’autres traumatismes ou la maladie mentale. L’aphasie touche, annuellement, non seulement 6,000 Québécois, mais également leur famille et les proches qui deviennent bien souvent l’interprète des besoins au quotidien de la personne atteinte.
Quand la personne aphasique ne parle plus, on croit souvent qu’elle devra réapprendre à lire et à écrire. Ce n’est pas le cas. L’orthophonie tente de rétablir une communication fonctionnelle.
L’orthophoniste fait une évaluation de tous les aspects du langage afin d’identifier ses difficultés et les habiletés préservées. Par la suite, un plan d’intervention est élaboré.
Amorcer une rééducation le plus tôt possible est propice à une meilleure récupération. La motivation de la personne aphasique est aussi un facteur clé.
La durée d’un traitement varie selon plusieurs facteurs : la sévérité des problèmes, la motivation, le type d’aphasie, etc.
La carte aphasie
Pour communiquer avec une personne aphasique
Aphasie Québec - Le réseau a développé la carte aphasie, un outil a conserver sur soi pour plus d'autonomie dans la vie de tous les jours.
La carte aphasie est conçue pour être personnalisée. La personne aphasique coche les énoncés qui sont pertinents aux difficultés qu’elle rencontre et, au verso, les meilleures stratégies à utiliser pour l’aider.
Maéva Boulet - étudiante et aphasique depuis 2016
Écoutez le témoignage touchant de Maéva, une adolescente devenue aphasique suite à traumatisme crânien.
Marie-Christine Allaire, orthophoniste
C'est à l'APAMCQ que Marie-Christine a développé ses intérêts pour aider la clientèle adulte atteinte d'un trouble de langage.
Guy Allard, Vice-président au conseil d'administration de l'APAMCQ
Guy Allard est un exemple de persévérance et de résilience. Regardez son témoignage lors de la 1er édition de la Campagne en 2019!