L'aphasie après deux ans de pandémie

1er au 31 mars 2022

La 4e édition de la campagne MON DEUXIÈME PREMIER MOT souhaite mettre en lumière les conséquences des mesures sanitaires sur les personnes aphasiques. Pour une personne aphasique qui éprouve des difficultés de communication, le port du masque et la distanciation sociale sont des défis qui freinent l'évolution des habiletés. La distanciation sociale peut même entrainer la régression voire la perte des acquis de communications.

Après deux ans de pandémie et d'isolement, une grande détresse est constatée par les intervenants et les intervenantes qui oeuvrent dans nos associations.

Cri du coeur de nos porte-parole

Nos fidèles porte-parole: Chantal Machabée, vice-présidente aux communications du Canadien de Montréal - Michel Demers, frère et proche-aidant de Jacques Demers - Josée Boudreault, animatrice et aphasique - Louis-Philippe Rivard, écrivain et proche-aidant
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Les conséquences des mesures sanitaires

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 Elles ont été importantes pour les personnes aphasiques. Le masque et la distanciation sociale ne leur permettent plus de communiquer, ce qui a une incidence majeure sur leur quotidien et leur avenir. Lorsqu’une personne aphasique est limitée dans ses échanges avec les autres, elle cesse d’évoluer dans sa réadaptation et ses capacités à communiquer sont fragilisés. Même que dans de nombreux cas, elles cessent d'évoluer et leur capacité régressent considérablement.

Les outils technologiques qui ont permis à bon nombre d’entre nous de garder contact représentent une source de découragement pour les personnes aphasiques puisque l'utilisation de ces outils impliquent une assistance constante pour bon nombre d'entre elles. Malgré l'adaptation des activités proposées en ligne par nos associations, on observe que les personnes qui en auraient le plus besoin désertent ces activités en raison de la difficulté à utiliser ces outils. Ainsi, la croissance de l'isolement entraine dans son sillage une importante perte de motivation.

L’isolement et l’absence de communication créent une grande détresse non seulement chez les personnes aphasiques, mais aussi chez les proches aidants. Pour les personnes qui interviennent auprès d'elles, la distanciation et le masque réduisent l'identification et la réponse adaptée à leurs besoins.

En savoir plus

L'aphasie c'est avoir toujours un mot sur le bout de langue sans pouvoir le prononcer

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Ensemble, pour aider les personnes aphasiques à retrouver leurs mots
Aphasie Québec – Le réseau, c'est 13 associations-membres réparties dans tout le Québec, des chercheurs et des professionnels du domaine de la santé, des bailleurs de fonds et des instances gouvernementales qui travaillent dans l’intérêt des personnes aphasiques et des proches aidants.

Saviez-vous que ... Selon le Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ), 32 000 Québécois sont à risques de devenir aphasiques chaque année.

Une personne sur dix retrouvera l'emploi qu'elle occupait une fois sa réadaptation terminée.

L'aphasie n'est pas un problème de santé mentale ou une maladie, elle est une condition qui résulte de la dégradation d'une zone du cerveau liée au langage. Cette dégradation peut être la conséquence d'une lésion (un accident vasculaire cérébrale- AVC, un traumatisme crânien, une tumeur) ou d'une maladie neurodégénérative.

L'aphasie n'est pas la dysphasie

Les personnes atteintes d'aphasie n'avaient pas de difficulté de langage avant cette lésion au cerveau : on ne naît pas avec l’aphasie. La dysphasie, réfère à une trouble de développement du langage dès l'enfance.

Nos associations offrent différentes activités qui permettent de développer et maintenir les acquis de communication.

Ces deux dernières années les mesures sanitaires ont obligé la majorité de nos associations à suspendre leurs ateliers de stimulation à la communication. Certaines associations ont pu offrir une version en ligne de ces ateliers pour les personnes qui ont accès à un ordinateur et peuvent l'utiliser.

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Aphasie Québec - le réseau est la pour soutenir les personnes aphasiques, leurs proches et les associations.
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Nos objectifs après la campagne

  • Poursuivre le développement d'outils de communication au quotidien et les rendre accessibles aux personnes aphasiques;
  • Tenir annuellement la campagne MON DEUXIÈME PREMIER MOT qui permet de faire connaitre davantage l'aphasie dans la population;
  • Développer et adapter des formations telles que «La vie après l’AVC» afin qu’elles tiennent compte des défis spécifiques aux personnes aphasiques.

Ils se joignent à la Campagne

Nos précieux porte-parole
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Chantal Machabée
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Vice-présidente aux communications du Canadien de Montréal et ex-collègue de Jacques Demers

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Josée Boudreault, Louis-Philippe Rivard
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Animatrice et aphasique, Écrivain et proche aidant
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Michel Demers
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Frère et proche-aidant de Jacques Demers
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Ensemble pour les personnes aphasiques et leurs proches
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Nos porte-parole au Centre Bell, Montréal.